Par la rencontre entre un coach de boxe et une jeune novice, Transformers aborde le rapport qu’on entretient à son corps, aux corps des autres, qu’ils soient sublimés, fantasmés ou abimés. La salle de boxe avec son parquet, ses affiches, son odeur de sueur, son atmosphère si particulière comme lieu de rendez-vous, le ring, avec le moment du combat, les rounds, la cloche, les coups, comme espace ritualisé pour le dépassement.
Transformers est une proposition théâtrale qui interroge le rapport à la violence, à la douleur, à la limite mais aussi à la transformation, qu’elle passe par le costume, par l’identité, mais aussi par la rencontre amoureuse. Même si Transformers n’a aucun rapport avec des voitures-robot qui sauvent le monde, le cinéma y a une place déterminante.
Transformers, nouvelle création de la compagnie du Double est destinée à se jouer dans tous types d’espaces pour éprouver durant chaque représentation la proximité des corps et ses rituels.
Intentions:
Transformers, c’est la vitalité de l’acteur.rice à se transformer par le jeu, pour révéler les questions politiques posées par le corps. Comment la limite est-elle vécue ? Qu’est-ce que la fiction permet de dépasser, d’accepter, d’inventer avec cette limite ? Comment la limite est-elle porteuse d’émotions et de nouveaux possibles ? Amine Adjina et Emilie Prévosteau travaillent depuis toujours sur la question du jeu et de ses formes théâtrales. Avec Transformers, commande du théâtre de la Poudrerie, ils vont créer un spectacle pour deux acteur.rices, interrogeant la transformation du corps et ses fictions. Transformers sera une création irriguée par des rencontres menées à Sevran se portant sur trois champs de recherche : la limite traversée par le sport auprès de boxer.euses, la limite traversée par le fantasme ou le costume auprès de fans de cosplayeur.ses, et la limite éprouvée par le corps d’un tiers. Cette création en appartement marquera une nouvelle possibilité pour le Double, de jouer face à de nouveaux publics.